À quelques mois du lancement de la nouvelle Megane électrique, Renault a débuté les travaux d’adaptation du site de Douai qui en assurera la fabrication. Un chantier colossal…
Alors qu’il entamera au premier semestre 2022 la production des premiers exemplaires de la nouvelle Renault Megane électrique, le site de Douai subit une véritable métamorphose. Au total, Renault a investi 550 millions d’euros pour moderniser son usine du Nord qui sera la première à produire des véhicules basés sur la nouvelle plateforme CMF-EV, commune aux différentes marques de l’Alliance.
«Pour passer d’une production thermique à une production électrique, les ateliers et lignes de l’usine de Douai ont été modifiés, transformés et modernisés », résume le constructeur. Construite aux nouveaux standards de l’Alliance, la nouvelle ligne d’assemblage fait notamment appel à de nouveaux robots et automatismes pour en augmenter la flexibilité. De quoi permettre au groupe d’accueillir une plus grande diversité de véhicules, et ce, sur différents segments. Car au-delà de la Megane, Douai fabriquera aussi la future Renault 5 électrique dont le lancement est attendu en 2024.
Comme pour la fabrication de la Renault ZOE, l’usine fera appel à des chariots automatisés. Ces derniers suivront la production des véhicules tout au long de la chaîne de montage avec des milliers de pièces. Répertoriées, celles-ci devront être adressées à la bonne voiture au bon moment.
Le confort des employés est également présenté comme un élément central de la refonte du site. L’utilisation de plateaux embarqués permet de limiter les déplacements. Les différents postes de production ont par ailleurs été adaptés. Objectif : tenir compte des contraintes de monte, mais aussi de la hauteur des collaborateurs.
Des batteries assemblées sur place
En dehors de l’adaptation des lignes de production des véhicules, Renault a également intégré à Douai un atelier inédit pour l’assemblage des batteries.
À terme, une Gigafactory de batteries sera directement installée sur place. Issue d’un partenariat stratégique entre Renault Group et Envision AESC, celle-ci permettra de produire à proximité immédiate les cellules qui seront embarquées à bord des véhicules. La concrétisation du projet n’est toutefois pas attendue avant 2024, date à laquelle le constructeur vise une capacité annuelle de 9 GWh.
1- 24 décembre 1898 : Louis Renault présente sa première voiture
C’est ce que l’on pourrait appeler la magie de Noël. Le 24 décembre 1898, Louis Renault, 21 ans, souhaite utiliser l’automobile qu’il vient tout juste de construire de ses mains. Son prototype est révolutionnaire grâce à une boîte de vitesses encore jamais-vue : la « prise directe ». Ce jour-là, l’un de ses grands frères insiste pour que Louis réveillonne avec lui et des amis. « Louis ! Ce soir, je réveillonne avec une quinzaine d’amis. Viens donc, tu as besoin de te détendre et bien mérité que l’on célèbre au champagne ton automobile », rapporte L’Équipe.
Le petit génie de l’automobile ne se fait pas prier et lorsque sonne l’heure du retour, Louis Renault prend le pari de gravir la rue Lepic, une côte pavée et pentue menant au Sacré-Cœur, à Paris. La « voiturette » impressionne tout le monde et Louis Renault remporte ce soir-là les « 12 premières commandes fermes » de l’histoire de Renault. Encouragé par ses frères, il décide de ne pas vendre son brevet et de fonder, quelques semaines plus tard, la société Renault frères.
2 – Les « Taxis de la Marne » ont dopé sa popularité
Si l’entreprise Renault a vu le jour à la toute fin du XIXe siècle, c’est bien la Première Guerre mondiale qui a participé à écrire sa légende auprès des Français. La guerre vient d’éclater et les troupes allemandes menacent déjà Paris. Pour gagner du temps et acheminer les renforts plus rapidement, le gouverneur militaire de Paris, le général Gallieni, propose de mobiliser les taxis parisiens pour transporter les soldats vers la Marne. Les taxis Renault, Type AG, permettront d’amener 4 000 hommes sur le front et de largement participer à l’effort de guerre.
Trente ans plus tard, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’entreprise Renault Frères est nationalisée. La raison ? Louis Renault, accusé de collaboration économique avec les autorités allemandes, est arrêté en septembre 1944. L’industriel décède un mois plus tard sans jamais avoir pu se défendre.
3 – Nissan, pour le meilleur et pour le pire
Quel couple fêtant cette année ses 22 ans de mariage peut se vanter de n’avoir connu que des hauts ? Le couple Renault-Nissan ne fait pas exception. En 1999, Nissan, au bord de la faillite et distancé par Toyota, cherche simplement un allié pour survivre. Les patrons Louis Schweitzer et Yoshikazu Hanawa scellent leur union le 27 mars 1999. Renault prend 36,8% du capital Nissan. « Renault devient premier actionnaire de Nissan. Il y a donc un dominant et un dominé dans les textes, mais dans la pratique, il n’y en a pas », détaille Jean-Louis Loubet, professeur d’histoire à l’université d’Evry, au Point.
Très vite, le numéro deux de Renault, un certain Carlos Ghosn, est envoyé chez Nissan avec une seule mission : le redressement économique du constructeur japonais. À coup de fermetures d’usines et de licenciements, le franco-libano-brésilien réussit son pari. Nissan renoue enfin avec les profits et gonfle les résultats annuels de Renault. Cette réussite permet à Carlos Ghosn de prendre la tête des deux groupes en 2005. Mais dix ans plus tard, le gouvernement français crispe Nissan en annonçant une hausse du capital de 15 à 19,7 % de la part de l’État. Au bout de huit mois de crise, Renault-Nissan et l’État se réconcilient.
En 2016, le ménage à deux devient un trio avec l’arrivée d’un nouvel acteur dans l’alliance : Mitsubishi. Ensemble, Renault-Nissan-Mitsubishi devient le premier constructeur automobile de véhicules légers dans le monde en 2017 avec 10,6 millions de véhicules vendus. Les trois constructeurs devancent Volkswagen et Toyota. Mais l’alliance vacille un an plus tard avec l’arrestation de Carlos Ghosn, soupçonné de malversations financières, à Tokyo et de sa fuite digne d’un scénario de film hollywoodien. […]
4 – Renault a produit des modèles mythiques
Né il y a plus de 120 ans, Renault fait largement partie du patrimoine de la France. Sa longue histoire lui a donné le temps de produire des véhicules mythiques (Dauphine, 4CV, 4L, R16, R5…) auxquels de nombreux Français sont attachés. Parce qu’il est impossible de citer toutes ses réussites, arrêtons-nous sur deux modèles.
Commençons avec la 4CV appelée aussi la « motte de beurre » en raison de sa couleur jaunâtre venant d’un vieux stock de l’armée allemande. Pour les Français, cette voiture symbolise le retour à la normale après un conflit qui a éprouvé tout un pays. Présentée au salon de l’Automobile en octobre 1946, la 4CV reçoit un accueil triomphal du public. L’administration, elle, veut l’interdire à cause de ses phares trop bas. « De toute façon, vous en vendrez tellement peu », confie en 1946 un haut-fonctionnaire peu inspiré.
Autre modèle, autre époque, autre réussite. Certes, la Renault Clio ne fait rêver personne avec son allure de citadine mais son succès est insolent. Depuis le premier modèle apparu au tout début des années 1990, Renault a écoulé plus de 16 millions d’exemplaires. Ce chiffre ne vous dit rien ? Il s’agit tout simplement de la voiture française la plus vendue de tous les temps.
5 – L’Étoile Filante, une voiture qui porte bien son nom
Si l’on vous demande de citer une voiture Renault, on fait le pari que personne n’évoquera l’Étoile Filante. Cette automobile bleue, à l’allure futuriste, a pourtant contribué à asseoir la notoriété de Renault aux États-Unis dans les années 1950. Le 5 septembre 1956, le bolide marque les esprits en établissant un record du monde de vitesse, avec une pointe à 308,85 km/h sur le lac salé de Bonneville dans l’Utah. Malheureusement pour l’Étoile Filante, la technologie de la turbine à gaz montre ses limites et son histoire se limitera à cet exploit.
Renault restyle à présent la variante utilitaire du Trafic. Au menu : une face avant entièrement revue, un habitacle repensé et de nouveaux équipements high-tech.
Après les versions Combi et SpaceClass dédiées au transport de personnes, puis le SpaceNomad aménagé en camping-car, Renault présente le Trafic restylé dans sa déclinaison utilitaire. Le fourgon profite des mêmes nouveautés que les modèles « tourisme ». Extérieurement, il se reconnaît donc à sa calandre plus grande et plus verticale, son capot moins incliné et ses feux avant plus horizontaux. Renault le présente dans une nouvelle teinte de carrosserie baptisée Bleu Cumulus. Le Trafic professionnel reprend également du Combi restylé une planche de bord entièrement redessinée, dont les lignes horizontales se prolongent sur les contreportes.
Le Trafic se modernise
Ladite planche de bord peut accueillir en son centre l’écran tactile de 8 pouces dédié au système d’info-divertissement Easy Link avec GPS, compatible avec Android Auto et Apple Car Play. Un chargeur sans fil, trois ports USB et un petit écran de 4,2 pouces intégré au combiné d’instrumentation figurent parmi les équipements annoncés, de même qu’un nouvel airbag frontal. Le siège central avant peut être rabattu pour se transformer en table dotée d’un support incliné aux dimensions A4. Pour ce qui est des aides à la conduite, le Trafic peut désormais être doté du régulateur de vitesse adaptatif, de la surveillance des angles morts et de l’alerte de franchissement de ligne, entre autres.
275 configurations potentielles
Le « nouveau » Renault Trafic fourgon est proposé en deux longueurs et deux hauteurs au choix pour un volume de chargement compris entre 5,8 m³ et 8,9 m³. En version L2, il permet d’emporter des objets longs de 4,15 m grâce à la trappe dans la cloison séparant l’habitacle de la zone de chargement. De nombreuses configurations de carrosserie tôlée ou vitrée sont proposées, de même que les variantes « plancher cabine ». Au total, Renault annonce 275 combinaisons possibles. Sous le capot, les moteurs diesel Blue dCi offrent 150 ch ou 170 ch et peuvent être associés à une boîte de vitesses à double embrayage. Seuls restent à connaître les tarifs détaillés, qui seront communiqués très prochainement
Dans le cadre d’un accord social pluriannuel (2022-2024), en négociation avec les syndicats, Renault annonce la production de 8 nouveaux véhicules en France dont une majorité en 100 % électrique sur les sites de Douai et Maubeuge. Au programme, les R4 et R5, un SUV compact, trois utilitaires…
Après avoir assuré l’avenir de ses usines espagnoles en mars 2021, Renault s’attaque à celui de ses unités de production françaises. Le groupe a ainsi ouvert des négociations avec les syndicats pour trouver un accord social pour la période 2022-2024. Comme annoncé, Luca de Meo veut remettre le « made in France » au cœur de la stratégie de l’entreprise notamment grâce au développement des véhicules électriques.
Sous réserve d’un accord avec les syndicats, le groupe Renault a l’intention d’affecter neuf véhicules (huit Renault et une Alpine), dont une majorité en 100 % électrique, dans les usines françaises. Le pilier de cette stratégie demeure le pôle Electricity (Douai-Maubeuge-Ruitz) qui verra l’implantation d’une usine de batterie sur le site de Douai par le chinois Envision.
Des électriques à partir de 20 000 € produites dans le Nord
Le site de Douai produira la Mégane E-Tech Electric, qui sera commercialisée en mars 2022 puis un SUV compact électrique (projet HCB) en 2023, les deux sur la nouvelle plate-forme CMF EV. S’y ajoutera la R5 E-Tech Electric dont la base CMF-B EV et la nouvelle batterie Envision lui permettront de s’afficher à partir de 20 000 €. Un document interne, que nous nous sommes procurés, précise que l’usine de Douai produira aussi leurs dérivés. En l’occurrence la petite Alpine qui reprendra une grande partie de la R5 mais s’en distinguera par des éléments de carrosserie spécifiques (capot, ailes, boucliers) et un moteur de 220 ch.
L’usine de Maubeuge qui produit le nouveau Renault Kangoo […] se chargera aussi de la version électrique en 2022 et du Grand Kangoo en 2023.
Douai ou Maubeuge pour la future R4
Renault évoque aussi un « autre futur véhicule » pour lequel il n’a pas encore décidé s’il sera produit à Douai ou à Maubeuge. Le véhicule en question n’est autre que la future R4 Electric qui sera décliné en deux versions en 2025 : crossover et fourgonnette.
Le nouveau Master confirmé
De son côté, l’usine de Sandouville passera à l’électrification avec la version EV du Trafic restylé en 2022. Le constructeur confirme aussi que le site de Batilly produira la nouvelle génération du Renault Master en 2024 ainsi qu’un clone, à savoir le Nissan NV 400.
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