Les phares la nuit, ce n’est pas facultatif !

Les automobilistes sont de plus en plus nombreux à oublier d’allumer les phares de leur voiture à la nuit tombée. Pourtant, c’est essentiel pour la sécurité de tous les usagers de la route.

J’en vois au moins un exemple par semaine. En ville ou en dehors et, c’est le pire, sur autoroute. Je suis sûr que, vous aussi, vous l’avez déjà constaté. Et que cela vous agace tout autant que moi. Je ne vais pas évoquer ici les contrôles de vitesse à gogo et autres dangers d’un réseau routier de plus en plus mal entretenu − pourtant, il y a à dire ! − mais tout simplement… parler d’éclairage.

L’allumage des optiques, c’est pas toujours automatique

Depuis le passage de mon permis, cette règle de base du Code de la route n’a pourtant pas changé. La nuit, on doit conduire en allumant ses phares (les feux de position seuls ne sont tolérés qu’en ville avec éclairage public) afin de voir, mais aussi d’être vu. Le hic, c’est que, ces dernières années, les voitures ont beaucoup changé, avec tout un tas d’aides censées faciliter la vie du conducteur ou plutôt… à ne plus utiliser ses neurones.

Entre l’allumage automatique des phares, les tableaux de bord numériques ou rétroéclairés 24h/24 et, enfin, l’obligation depuis 2011 de feux de jour (éclairage diurne), beaucoup d’automobilistes circulent désormais sans lumière la nuit. Ce n’est pas volontaire, bien sûr, sauf pour quelques hurluberlus. Mais c’est incontestablement très dangereux. À quand une campagne de sensibilisation de la sécurité routière à ce sujet ?

Source : www.automobile-magazine.fr