Rouler en électrique sans se ruiner ? C’est bien évidemment possible. Si les modèles étaient très coûteux et le choix trop restreint il y a quelques années, le marché s’est normalisé. La concurrence, les lois antipollution et les aides publiques ont permis l’arrivée de véhicules zéro-émission accessibles à tous. Automobile Propre a recensé les 10 voitures électriques les moins chères en 2021.
« L’électrique, c’est réservé aux riches ». Si cette affirmation était vraie il y a une dizaine d’années, ce n’est plus vraiment le cas aujourd’hui. Soutenu par les mécanismes d’aides publiques (bonus écologique, prime à la casse, aides locales…), le marché du véhicule zéro-émission propose désormais des modèles adaptés à presque toutes les bourses.
Nous avons listé les 10 voitures électriques les moins chères selon leur tarif « brut » d’entrée de gamme, hors aides et bonus. Il s’agit de véhicules neufs disponibles au 1er janvier 2021, à conduire avec le permis B, toutes catégories confondues.
#10 – La Volkswagen ID.3 City
Le classement commence par la « plus chère des moins chères » : la Volkswagen ID.3. La compacte est déclinée en plusieurs versions de différentes puissances et d’autonomies. La plus abordable est l’ID.3 City, qui démarre à 34 300 € hors prime gouvernementale. Elle embarque une batterie de 45 kWh utiles pour 350 km d’autonomie WLTP et un moteur de 150 ch pour 310 Nm de couple.
Des performances séduisantes pour une finition d’entrée de gamme. Il faudra simplement accepter de recharger un peu moins vite puisque l’ID.3 City accepte jusqu’à 7,2 kW en courant alternatif (AC) au lieu de 11 kW pour les autres versions. En courant continu (DC) elle plafonne à 100 kW, soit 25 petits kilowatts de moins que les finitions les plus chères. Un compromis peu handicapant au regard des belles prestations offertes par ce véhicule.
#9 – La Peugeot e-208
La citadine électrique du lion fait un joli carton. Depuis le 1er janvier 2021, c’est la voiture électrique la plus vendue en France. Un succès en partie dû à son tarif, qui démarre à 32 700 €. Un prix sans compromis sur les performances, identiques quelle que soit la finition. La Peugeot e-208 embarque ainsi un moteur de 136 ch pour 260 Nm de couple et sa batterie de 46 kWh utiles offre jusqu’à 340 km d’autonomie WLTP. La citadine a des arguments en sa faveur, notamment son design et ses équipements intérieurs, mais aussi quelques faiblesses comme sa consommation qui a tendance à s’envoler sur autoroute.
#8 – La Renault Zoé
L’emblématique citadine est longtemps restée la plus vendue des voitures électriques en France, avant d’être détrônée en début d’année par la Tesla Model 3 et sa grande rivale, la Peugeot e-208. Son tarif est d’ailleurs très proche de sa concurrente : 32 500 €, soit 200 € de moins. Le match est tout aussi serré sur les performances. La version d’entrée de gamme de la nouvelle Renault Zoé exploite un moteur de 110 chevaux (R110) pour 225 Nm de couple.
Sa batterie de 52 kWh utiles vous emmènera sur 395 km en cycle mixte WLTP. Elle se démarque toutefois grâce à sa puissance de recharge en courant alternatif de 22 kW, actuellement la plus élevée du marché. Un avantage balancé par un défaut : l’absence de recharge en courant continu de série. L’option est vendue 1 000 € et donne accès à seulement 50 kW DC de puissance maximale.
#7 – L’Opel Corsa-e
L’Opel Corsa-e est la sœur jumelle de la Peugeot e-208. Les deux véhicules partagent exactement la même technologie, issue de la plateforme commune e-CMP du groupe Stellantis (ex-PSA). En somme, seuls la carrosserie et l’aménagement intérieur diffèrent. Ce dernier est plus consensuel à bord de l’Opel Corsa-e, conférant une ambiance sobre éloignée du style très high-tech de la e-208. Son tarif est légèrement moins élevé malgré un moteur et une batterie strictement identiques. Elle est proposée à partir de 30 650 €, soit 2 000 € de moins que sa jumelle.
#6 – Le MG ZS EV
C’est le premier SUV électrique de notre classement. Dans cette catégorie, le MG ZS EV est d’ailleurs le moins cher et de loin, avec un tarif démarrant à 29 990 €. Si le véhicule arbore l’écusson du célèbre constructeur britannique, il n’a plus grand-chose à voir avec son pays d’origine. La marque est en effet détenue par le groupe chinois SAIC Motor depuis 2006. Le MG ZS EV est logiquement assemblé en Chine, ce qui lui permet d’afficher un tarif très compétitif.
Le SUV offre des performances correctes à travers son moteur de 143 ch pour 353 Nm de couple. Il est équipé d’une batterie de 44,5 kWh utiles qui autorise 263 km d’autonomie WLTP. Le ZS EV est capable de recharge de série en courant continu jusqu’à une puissance de 80 kW, ce qui est un bon point pour un véhicule low cost.
#5 – Les Smart Fortwo et Forfour
La plus célèbre des mini-citadines a été lancée en version électrique il y a déjà… 14 ans ! Sa déclinaison 4 places, moins âgée, est commercialisée depuis 2017. En fin de carrière malgré plusieurs restylages, les deux modèles restent parmi les moins chères des voitures zéro-émission : 26 750 € pour la Fortwo et 27 600 € pour la Forfour. Ils accusent toutefois une technologie dépassée. Limitée à 17,6 kWh en capacité utile, leur batterie offre seulement 119 km d’autonomie WLTP.
Un rayon d’action trop limité au regard de la concurrence, d’autant que les Smart électriques sont dépourvues de recharge rapide DC. Leur chargeur AC embarqué est faiblard, avec 4,6 kW de puissance maximale (de série, + 1 000 € pour l’option 22 kW). Les Smart Fortwo et Forfour sont actuellement en pleine mutation. Le groupe chinois Geely doit les ressusciter d’ici 2022 sous une forme entièrement renouvelée.
#4 – La Fiat 500 e
L’Italienne se décline en version low cost avec un tarif débutant à 24 500 € hors bonus. Il s’agit de la finition « Active », dont les performances sont bien plus modestes que les autres déclinaisons plus coûteuses. Fiat a eu le nez creux en rabotant quelques paramètres pour tirer les prix à des niveaux plus accessibles.
La moins chère des Fiat 500 e propose ainsi une modeste batterie de 23,8 kWh utiles pour 180 km d’autonomie WLTP. Elle jouit d’un moteur de 95 ch tout à fait adapté à un usage urbain et périurbain. La petite électrique low cost italienne est en outre capable de recharger en DC jusqu’à 50 kW et 7,4 kW en AC. Le rapport performances-prix semble donc très bon.
#3 – La triplette Volkswagen – Skoda – Seat
Trois microcitadines remportent la médaille de bronze ex-aquo. C’est logique, la Volkswagen e-UP, la Skoda Citigo iV et la Seat Mii electric exploitent la même base technologique. On y retrouve un moteur de 83 ch pour 212 Nm de couple et une petite batterie de 32,3 kWh utiles. Elles disposent donc d’une autonomie identique de 260 km WLTP. De série, la triplette se recharge aussi bien en AC jusqu’à 7,2 kW, qu’en DC jusqu’à 40 kW.
Une capacité de charge en courant continu limitée, mais bienvenue sur des véhicules si abordables. Les microcitadines sont en effet vendues entre 21 600 € et 23 440 €. À noter que l’assemblage de la Seat Mii s’est terminé le 18 juin 2021, les quotas de production ayant été atteints. La Skoda Citigo iV et la Volkswagen e-Up connaîtront elles aussi le même sort dans les prochains mois. Il reste toutefois possible d’en acheter en concessions jusqu’à épuisement des stocks.
#2 – La Renault Twingo électrique
La version électrifiée de la nouvelle Renault Twingo occupe la seconde place du classement grâce à son tarif de 21 550 €. À ce prix, on retrouve une citadine habile et très économique à l’usage, dans la lignée des versions précédentes. Sa batterie de 21,3 kWh utiles permet de rouler sur 180 km en cycle mixte WLTP. Une petite capacité qui peut toutefois satisfaire la grande majorité des trajets du quotidien.
Comme les versions essence, la Twingo électrique présente la particularité d’être une propulsion. Son moteur de 81 ch et 260 Nm de couple est donc placé à l’arrière. Elle est hélas dépourvue de recharge DC, mais se rattrape quelque peu en proposant un puissant chargeur AC embarqué de 22 kW.
#1 – La Dacia Spring
Sans surprise, la Dacia Spring remporte la palme du véhicule électrique neuf le moins cher en France en 2021. Une première place bien méritée puisque son tarif démarre à 16 990 € hors bonus. Un prix sans grandes concessions sur l’autonomie puisqu’on y retrouve une batterie de 27,4 kWh utiles offrant une endurance de 230 km WLTP.
Son moteur est toutefois le moins puissant de toutes les électriques à conduire avec permis, il délivre seulement 44 ch pour 125 Nm de couple. Côté recharge, la Spring plafonne à 7,4 kW en AC, mais réserve ses 30 kW DC à la souscription d’une option tout de même vendue 600 €.
Vous n’avez plus qu’à choisir ! N’hésitez pas à nous dire en commentaires si l’une des voitures de ce TOP vous a séduite ou non.
Source : www.automobile-propre.com