Chaque semaine, plus de 2 500 accidents sont causés au Royaume-Uni par des conducteurs qui éternuent au volant, notamment en raison des allergies au pollen.
Il nous est tous déjà arrivé d’être pris d’une crise d’éternuements au volant, que ce soit pendant un gros rhume ou une allergie carabinée. Rien ne sert de lutter pour garder les yeux ouverts, c’est tout simplement impossible pour la majorité du commun des mortels, et l’on se surprend parfois à se faire une petite frayeur. Et celle-ci est parfaitement fondée. Saviez-vous en effet que vous pouvez parcourir jusqu’à 45 mètres les yeux fermés lorsque vous éternuez, même durant une fraction de seconde ?
Si cette distance peut sembler relativement courte, il n’en faut pas plus pour causer un accident, que ce soit avec un autre usager de la route ou une infrastructure routière. Il suffit d’ailleurs d’une brève recherche sur Internet pour trouver un bon nombre d’exemples de collisions causées par un simple éternuement.Selon le Daily Mail, ce ne sont pas moins de 2 500 accidents qui seraient causés chaque semaine au Royaume-Uni par des conducteurs malades ou allergiques. C’est tout particulièrement le cas entre le printemps et le mois de septembre, période propice au pollen et donc au fameux rhume des foins.
Selon une source policière interrogée par le quotidien, « conduire une voiture avec ces symptômes est totalement irresponsable et peut même être retenu comme un facteur aggravant en cas d’accident corporel, rendant le conducteur coupable de mise en danger de la vie d’autrui par une conduite dangereuse ». Par ailleurs, environ 40 % des conducteurs auraient déjà eu des difficultés à se rendre sur leur lieu de travail en conduisant, en raison de leur état de santé. Un chiffre inquiétant, alors que les forces de l’ordre déconseillent de prendre le volant en cas de rhume ou d’allergie.
Quid des médicaments
S’il est évidemment utile de se soigner en cas de maladie, il convient néanmoins de se montrer prudent quant aux médicaments que l’on prend, ainsi que leur impact sur la conduite. Certains induisent en effet une somnolence plus ou moins forte, augmentant donc le risque d’accident sur la route, en raison d’une baisse de la concentration. Le mieux reste encore de lire la notice d’utilisation et de demander conseil à votre médecin ou votre pharmacien en cas de doute.
En France, certaines substances telles que la morphine et la méthadone peuvent également être considérées comme des stupéfiants si elles n’ont pas été délivrées par ordonnance. Elles peuvent alors être détectées par un test salivaire, et leur présence dans l’organisme du conducteur doit alors être justifiée par une prescription du médecin, auquel cas le consommateur s’expose à des sanctions similaires à l’usage de drogue au volant. Pour rappel, conduire après avoir consommé des stupéfiants est passible de deux ans de prison, 4 500 €.
Source : https://unefilleauvolant.com